Beaucoup de jeunes aspirent à pratiquer une profession aussi louable qu’un urgentiste. Mais ce genre de métier exige de suivre une formation situations critiques. Savoir gérer des urgences vitales est une condition essentielle à la préservation de la santé des personnes.

Pourquoi et comment devenir pompier ?

Quand une catastrophe survient, le premier réflexe est souvent d’appeler les sapeurs-pompiers. Ces derniers ont été formés pour secourir et protéger les personnes, les biens ou l’environnement. Ils sauvent les civils des différents périls ou des conséquences d’accident : incendies, inondations, pollutions, accident de la route, etc. Les pompiers sont les premiers responsables lors d’un incendie. Toutefois, ce dernier ne représente que 10% de leurs missions. Aujourd’hui, leur intervention tend progressivement vers la prévention. En effet, l’anticipation des risques et des catastrophes est primordiale pour prévenir les accidents potentiels. Ils doivent tenir compte de l’étendue de leur circonscription, des risques potentiels et des ressources disponibles sur place en cas d’incendie.

Comme la fonction d’un pompier a trait au sauvetage, une bonne condition physique est nécessaire pour en devenir un. Beaucoup de jeunes sont attirés par ce noble métier. Toutefois, l’exposition fréquente aux dangers exige de la réactivité, du courage et de la prudence. Entrer dans le corps des sapeurs-pompiers implique de passer un concours. Les jeunes possédant 3 années d’expérience professionnelle peuvent intégrer les sapeurs-pompiers volontaires ou les jeunes sapeurs-pompiers, et cela, même sans être diplômés. Un concours externe est accessible aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, titulaires d’un diplôme de niveau 5. L’examen est organisé par le Service d’incendie et de secours dans tous les départements français. Les méritants poursuivent par une formation initiale. Pour les grades supérieurs, il faut disposer au moins d’un bac+ 2.

L’importance des services d’urgence médicale

Les services d’urgence sont essentiels dans une société, notamment pour secourir les victimes d’accident, qui sont souvent grièvement blessées. Les urgentistes se chargent de les transporter à l’hôpital, ainsi que des diverses procédures de maintien en vie. Pour mener à bien le sauvetage, les différentes phases sont à la fois interdépendantes et complémentaires. Concrètement, les brancardiers et les ambulanciers sont chargés de transporter en toute sécurité les patients. Arrivée à l’accueil, un médecin urgentiste établit un diagnostic. Les infirmiers spécialisés assistent les chirurgiens au sein d’un service de réanimation ou du bloc opératoire. Ce spécialiste intervient uniquement dans le cas où une opération d’urgence serait nécessaire. L’anesthésiste réanimateur s’occupe de l’endormissement et du réveil du malade.

Les métiers de la santé impliquent une bonne gestion des situations critiques dans un hôpital. Pour devenir médecin urgentiste, il faut suivre une formation situations critiques. Ce parcours doit ensuite être complété par un DESC de médecine d’urgence, d’une durée de 2 ans. Sinon, on peut également suivre une formation de médecin spécialiste en anesthésie-réanimation pour devenir médecin urgentiste. Ainsi, pour devenir un médecin urgentiste, un chirurgien ou un anesthésiste réanimateur, il faut au minimum 11 ans d’études après le baccalauréat. Les fonctions de brancardiers et d’ambulanciers n’exigent aucun diplôme. Néanmoins, certains exercices pratiques d’urgence sont à maîtriser. En outre, le métier d’infirmier spécialisé requiert 2 ans de formation environ.