Vos enfants sont à présent des adolescents. Se pose alors la question de leur future orientation professionnelle. Ils vont bientôt passer le bac et doivent choisir leur formation supérieure ou même chercher leur premier emploi. Ils sont un peu perdus et vous aimeriez les aider.

Explorer les possibilités

La première chose à faire est d’explorer les différentes possibilités qui s’offrent à vos enfants. L’éventail des métiers est extrêmement large. Vous devez absolument respecter leurs idées et les encourager même si la voie choisie n’est pas votre premier choix. Ce sont eux qui vont pendant plus de 40 ans travailler dans tel ou tel domaine alors autant choisir la bonne voie dès le départ. Cela sera beaucoup plus simple que de se réorienter plusieurs fois ou pire d’errer dans une voie qui n’est pas la leur.

L’exploration des possibilités peut passer par des missions ou des stages de découverte dans l’entreprise. Tester un métier est toujours le meilleur moyen de voir si c’est fait ou non pour nous. Il n’y a pas besoin d’y travailler pendant des années. En quelques semaines, ils peuvent se faire une idée très précise.

L’indécision est naturelle

Souvent, les jeunes ne savent pas trop ce qu’ils veulent. Il est rare d’avoir une vocation à laquelle on s’accroche comme un objectif à poursuivre jusqu’au bout. Vous entendrez régulièrement vos ados vous dire : « je ne sais pas quoi faire de ma vie professionnelle ». Cela peut être assez effrayant pour les parents mais il ne faut pas s’en faire plus que de raison. Ils finiront bien par converger et trouver leur voie même si cela peut prendre plusieurs années.

Pour les aider, mettez-les en relation avec des professionnels qui les intéressent. Donnez-leur la possibilité d’échanger avec des gens d’horizons divers. Cela va les aider à ouvrir leur esprit, à s’intéresser à d’autres choses.

Accepter qu’ils puissent se tromper

Qui peut dire qu’il n’a jamais changé d’avis dans sa vie ? On peut toujours se tromper. Ce que l’on pense à un moment peut être basé sur des faits particuliers. Puis le contexte évolue et notre avis change. C’est ce que l’on appelle la capacité d’adaptation. Se tromper n’est pas un problème en soi tant que l’on a la souplesse de savoir pivoter pour pouvoir s’adapter à ce changement de cap.

Pour des parents, c’est forcément déstabilisant de voir ses enfants s’engager dans une filière bouchée n’offrant que peu de perspectives. Mais si c’est leur choix, vous devez les laisser faire et leur donner toutes les clés pour donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est la seule façon de les aider. Sinon, vous risquez d’entrer dans un conflit lattent où ils vont se braquer. S’ils échouent, tout le monde sera perdant. S’ils réussissent, vous garderez l’image de la personne qui a mis des bâtons dans les roues.